samedi 29 mars 2014

Ils nouèrent des liens invisibles : Interlude musical.



 Ceci est une histoire fictive

Agenouillée depuis de longues minutes, elle reçue l'ordre de s'allonger sur le dos. La fraîcheur du parquet contrastée avec ses sens en ébullition. Elle devina que l'homme cherchait quelque chose dans ses affaires. 
Elle compris qu'il s'agissait d'un cd lorsqu'elle entendit le bruit de l'ouverture de la chaine hifi. 
Il lui annonça qu'elle avait interdiction jouir avant la fin de cet air.

Deuxième scène : Interlude musical. 

Lorsque les premières notes se firent entendre, il rejoignît la créature étendue sur le parquet, munît d'un coussin qu'il glissa sous sa nuque. Il s'installa sur elle et commença à effleurer l'encolure de sa monture.

A ces frôlements elle sentît ses reins se creuser et ce serpent frisson parcourir tout son corps.Il saisit les poignets de la belle pour les placer au dessus de sa tête, puis déposa ses lèvres dans son cou et mordît délicatement la peau fine de sa gorge.
Il fît ruisseler sa langue le long de sa chair en agrippant sa poitrine frénétiquement. Elle sentît le désir se répandre dans tout son être.

Eprise dans ce mélange des sens et se perdant peu à peu dans les trémolos de sa respiration, elle tentait de contenir son envie de gémir.
Il fît glisser sa main en direction de son intimité pour vérifier si celle-ci était réceptive. Et dans un mouvement elle éleva son bassin irrésistiblement attiré par la tiédeur de sa paume.

Il déposa son doigts sur le bouton gonflé entre les nymphes de sa promise, puis suivant les variations de la musique il fît patiner son index avec dextérité.  Et de son autre main pénétra de deux doigts l'antre secrète de sa féminité. Elle sentait son regard sur elle, son exigence et de manière incontrôlable elle ressentit l'excitation s'intensifier.

La mélodie touchant à sa fin, elle commença à perdre pied, et n'eût aucune prise sur les spasmes d'une intensité jamais égalée qui la fît vaciller en un rien de temps.

Les dernières notes retentissaient communiant avec la plénitude de l'instant. Mais elle le savait elle avait échoué et craignait la réaction de son bienfaiteur.

Celle-ci ne ce fît pas attendre longtemps : " Tu as perdu, tu seras sanctionnée ". Elle ne pipa mot, les joues rougies par la honte, mais pensa quand même que c'était un jeu où elle partait battue d'avance.

( à suivre )


Liebesträume n°3 - Franz Litzt
" J'étais mort de la volupté d'aimer, je gisais enterré dans ses bras, je fus réveillé par ses baisers, je vis le ciel dans ses yeux " 

jeudi 27 mars 2014

Ils nouèrent des liens invisibles : La mise à nu


Ceci est une histoire fictive

 Elle lui avait fait cet aveu, un de ceux que l'on confesse les joues empourprées, le regard fuyant et d'une voix à peine audible. Qui sonne comme une douce promesse d'instants éphémères dont l'esquisse dévoile la complicité qui les unis.
Pour seule réponse et signe de son accord, elle sentit les lèvres de cet ami se poser sur son front. 

 Première scène : La mise à nu.

Elle reçue l'interdiction de faire sortir le moindre son de sa bouche, et ainsi jusqu'à la fin du jeu.
Il tourna autour de sa poupée, comme pour contenir le désir qui grimpait sous sa ceinture.
D'une intonation sèche il lui demanda de retirer sa robe. Elle fît glisser la fermeture du bout de tissu qui comprimait tout son corps laissant entrevoir la dentelle noir de ses dessous. D'un geste délicat elle retira un à un ses bras pour que finalement le morceau d'écorce tombe au sol.
" Recommence ! " , ordonna t-il.
Elle se revêtit et dans un mouvement long répéta l'opération. Il ramassa l'habit pour le plier sur un coin du lit.

Il revînt se placer derrière elle et dégrafa son soutien-gorge. Elle sentit les bretelles effleurer sa peau avant  qu'il ne révèle son buste totalement nu. Il enveloppa de ses mains les deux dunes qui s'offraient à lui, huma le doux parfum qui se dégageait du cou de sa prise et lui chuchota combien ce qu'il avait sous ses paumes lui plaisait.

Elle laissa sa tête partir en arrière s'accoler contre le thorax de son complice dans une expiration impudique.
Il entoura d'une main sa gorge : " Contrôle toi ! ". Il redressa son pantin et lui fît face. 
Elle tenta timidement de croiser son regard avant de baisser ses yeux aussitôt, pliant sous le poids des pupilles brunes de son soupirant.
" Bien petite effrontée. Je veux que tu ailles t'allonger  " , lui a t-il dit en pointant du doigt le lit.
" Maintenant ! " ajouta t-il.

Elle se dirigea vers l'endroit indiqué et étendît son corps sur l'édredon en satin. Il s'approcha de l'ingénue et lui retira ses escarpins. Puis fît serpenter les bas noirs de la donzelle le long de ses jambes pour les lui en démunir.
Et enfin la déposséda du dernier échantillon d'étoffe qui recouvrait l'ultime parcelle de son corps. Dévoilant ainsi la fleur glabre de son intimité.

Il s'éternisa à regarder la docile poupée qu'il voulait faire d'elle avant de lui dire : "  Place toi au milieu de la pièce à genoux et ne bouge plus "

( à suivre )

J't'ai inventé - Marie Cherrier ( Je suis toujours punie par deezer )

lundi 24 mars 2014

Parce qu'il paraît que c'était écrit.


 Il y a quelques temps mon homme m'a avoué avoir eu envie de me fesser bien avant que je lui parle de la DD.
Cela m'a beaucoup surprise, lui qui m'a également dit qu'il n'y avait jamais pensé avant moi.
Alors je me suis souvenue que la menace d'une fessée m'a toujours poursuivit, mais aussi ce " jeu " de domination et avec pratiquement chacun des garçons avec qui j'ai eu une histoire.

Première colonie de vacances, j'avais tout juste 15 ans, les hormones en folies,  j'étais plutôt jolie mais je l'ignorais encore. Cet été mon coeur balançait entre deux garçons, l'un avait des piercing écoutait du métal et avait ce style skateurs dont j'ai raffolé toute mon adolescence, et l'autre était un grand métisse aux yeux verts qui jouait de la guitare( j'ai également été groupie toute mon adolescence ). Ils étaient évidemment très copains, sinon c'est pas drôle...
Mais je vais m'attarder un peu sur le jeune homme aux yeux verts. Un jeu d'obéissance s'est installé entre nous, pour son jeune âge il avait un charisme fou, du moins pour ce qu'on peut attendre d'un garçon de 17 ans. J'ai donc passé une bonne partie de mes vacances à obéir à ses exigences, rien de bien extravagant. C'est de cette façon que j'ai expérimenté le " sans culotte " pour la première fois, et aussi la masturbation féminine sous un regard. A l'époque je me suis laminée l'esprit en me traitant de fille facile, aujourd'hui je suis plus indulgence avec la demoiselle en fleur à la recherche de sensations que j'étais.

Il y a eu ce jeune homme, avec qui j'avais une relation plutôt ambigue et secrète. Après avoir été ignoble avec lui et ne pouvant me calmer, il m'a sous l'eau froide pour me calmer. Je me souviens encore de mon trouble et combien je lui avais été reconnaissante de cette réaction.

Et puis, peu de temps avant de rencontrer mon mari, cet alsacien perdu en Bretagne que j'allais rejoindre tous les week end en train. Une petite romance éclaire mais intense. Je compte pas le nombre de fois où il m'a menacé d'une vraie fessée, l'imbécile n'a jamais osé. Sauf une fois où il m'a asséné une bonnes vingtaines de claques bloquée sous son bras.

                                                              Bon je vais pas tout raconter non plus 

Je n'ai  eu dans mon entourage amical que des jeunes hommes qui en ont toujours eu après mes fesses, prenant un malin plaisir à lire mon trouble.

Mais lorsque mon homme m'a parlé de son envie de me punir antérieur à notre fonctionnement, alors j'ai commencé à m'interroger.

Est ce que l'on attire, d'une manière ou d'une autre, ces liens ? 
Est ce qu'on les recherches, même sans en avoir réellement conscience ? 
Est ce qu'il y a quelque chose en nous qui nous trahis ? 
Ou est ce le fruit du hasard ? 

Mon chéri lui m'a dit que tout mon être appeler à cela, dans ma gestuelle, mon regard, mon comportement, ma façon de parler, dans la façon de  trémousser mes fesses ( qu'il a dit ) ...

Qu'en pensez-vous ? 

Wasting my young years- London grammar ( je peux plus mettre de lien deezer en ce moment )

dimanche 23 mars 2014

Dignité.




   " Patience et longueur de temps font plus que force et rage " Jean de la Fontaine.



" Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat " Jean Jacques Rousseau.




 " Il faut recevoir les calomnies avec plus de calme que de cailloux " Antithène.









" Le bonheur ne se définit pas par un grand calme, mais plutôt par la sensation d'être terriblement vivant "  Tara Depré.
                








  " Dream on... Dream until your dreams come 
    true..."









" Pas d'inquiétude, je vis alors je vais bien " Farore :p

jeudi 20 mars 2014

Quand les contradictions s'invitent.



Fais moi mal 
Juste une fois
Sans raison
Uniquement parce que j'en ai envie. 
Pour voir
Essayer
Ne cherche pas à comprendre.
A la ceinture
A la cravache 
Mais ta main toujours. 

...

Fais moi mal
Approche 
Plus près 
Saisi moi, retourne moi, courbe moi
Oublie tes craintes
Je n'ai pas peur
Laisse jaillir tes démons.
Je veux savoir
Pourquoi ?
Quel mal habite les bas fonds de mes entrailles ?

...

Fais moi mal
Ne t'arrête pas 
Pas maintenant
Je veux goûter chaque morsures sur ma peau
M'en abreuver 
S'il te plait
Laisse moi des empreintes de toi, de nous
Juste une fois
Sans raison 
Uniquement parce que j'en ai envie. 

...

Et quand tu auras finis 
Cajole moi 
Console moi
Couvre moi de baisers sur mes lèvres encore tremblantes.
Redeviens doux
Sois serein
Je ne te le redemanderai plus jamais
Enfin peut être 
Je ne sais pas 
En attendant enveloppe moi de ta chaleur jusqu'à l'aube.



Whole lotta love - Reprise de Lussi in the sky




lundi 17 mars 2014

Nouveaux désirs.






Admettre
Ne plus refouler
Laisser grandir 
Se sentir secouée
Lâcher prise 
Suivre ses envies
Goûter de nouveaux plaisirs 
Evoluer intimement
Lui obéir 


Note pour plus tard : arrêter les forums et blogs BDSM

En attendant je vis...



Oh la la - Brigitte

dimanche 16 mars 2014

La discipline domestique ... L'avertissement.



On a tous déjà lu au moins une fois : " Avertissement : Aucun animal n'a été torturé pendant ce tournage " avant de regarder un film.
Et ba je voudrais faire l'avertissement de mon blog, quelque chose d'un peu plus personnel, peut être même quelque chose que moi même j'aurais aimé lire pendant ma découverte.

Vous qui me lisez, déjà je vous en remercie, je suis très surprise de voir la fréquentation de mon petit blog. 
D'ailleurs j'en profite pour remercier, vraiment, toutes les personnes qui ont référencé mon blog, ça me touche beaucoup. Ainsi que tous les gentils mots, ici ou ailleurs, que j'ai reçu, c'est adorable et encourageant. 

Parenthèse fermée.


On m'a souvent dit " Tu as vraiment de la chance de vivre ce que tu vis ", et je vais pas m'en plaindre c'est certain, mais j'ai envie d'y apporter quelques nuances.
Je me souviens quand j'étais une lectrice de l'ombre, des premiers récits qui m'ont mis en émoi. C'était ceux d'une certaine Sandrine sur Discipline Domestique ( vous pouvez encore les trouver ). Et je me disais aussi " Mais quelle vaine, je veux vivre ça !"
Mais ce dont j'avais peut être pas forcément conscience, c'était ce grand écart entre ce qu'on lit et ce qui se vit. Non pas que je remette en question la véracité de ces récits ( d'ailleurs je n'ai aucune idée de s'ils étaient fictifs ou réels ).

Mais je voudrais que vous gardiez en mémoire lorsque vous lisez des récits sur le net, qu'il y a forcément un exercice de style, que l'on choisit chacun ses mots, ses tournures de phrase, ce que l'on veut bien livrer... Et même si pour ma part, et je pense qu'il en va de tous ( mais je ne peux parler pour eux ), je tente de coller à la réalité, il ne faut pas perdre de vue, que nos écrits sont forcément soumis à une certaine réinterprétation des choses.
Un peu comme lorsqu'un souvenir d'enfance s'invite, on peut le trouver plus doux encore qu'il ne l'était parce que l'on a construit et broder autour. Qu'il peut nous évoquer un sentiment de nostalgie tellement cet instant nous paraît fort et beau.

Je tenterai toujours et au maximum d'être sincère, mais vous qui me lisez ne pensais pas que tout est beau et parfait, la discipline domestique est une chose mais elle ne préserve pas de la vie, de l'ennui, des difficultés, du quotidien familial ect. Elle est une très douce et agréable parenthèse mais elle n'est certainement pas un tout.

Alors oui, je suis heureuse de vivre notre fantasme, de l'avoir intégré dans notre couple, je ne peux pas nier, mais cela n'a rien avoir avec la chance à proprement parlé, mais à une occasion que j'ai su saisir et à laquelle mon mari a été réceptif. Il y a des tas de façon de vivre ses fantasmes pour peut qu'on s'y ouvre...

Je vais rajouter une note personnelle pour les éventuels mineurs, je ne peux pas vous empêcher de lire, mais je préfèrerais que vous ne le fassiez pas. Ce sont mes mots et je ne souhaite pas les partager avec vous.
La maman que je suis, et que je ne peux m'empêcher d'être, vous encourage à vivre vos rêveries d'enfants ailleurs.
De plus, comment pourriez vous être prêt à vivre de telles choses si déjà vous n'en respectez pas les règles de bases ? Parce que si vous lisez c'est que vous avez forcément cliquer sur l'onglet orange...
Alors non, quand vous aurez 18 ans il n'y aura pas un quelque chose qui d'un coup va changer, vous aurez encore du chemin à parcourir avant de vous sentir réellement adulte, mais il n'empêche que cet univers n'est pas le vôtre. Vous avez le temps !
Ce quelque chose qui vous habite, vous pouvez le nourrir autrement, déjà en continuant votre construction, mais surtout parce qu'internet peut être dangereux, et il va de notre responsabilité d'adultes de vous en protéger, et ce même si ça veut dire jouer les donneurs de bon genre. N'y voyez aucune hypocrisie, uniquement la douce intention que l'on vous porte.

Voilà, j'avais besoin de l'écrire, surement parce que j'ai trop conscience du basculement fictif/réel et ce qu'il induit vraiment.
Et si un jour vous passez au réel et que les premières fois ne collent pas à votre imaginaire, dites vous que quelque part c'est normal, sans pour autant vous encouragez à poursuivre dans cette voie, surtout si réellement elle ne vous conviens qu'à moitié. Il n'est bon pour personne de ce forcer, ni la personne qui reçoit ni la personne qui applique. Soyez juste vous, n'essayez pas de reproduire à l'identique.

Je me suis fait tout petit - Les Ogres de Barback

samedi 15 mars 2014

Jusqu'à nouvel ordre.



Certaines erreurs m'ont conduite à un véritable recadrage. 
Je ne vous ferai pas l'inventaire de celles-ci, parce que j'en ai honte, et quand j'ai honte je ne dis pas. 
Je ne vous parlerai même pas de la correction que j'ai reçu, pas celle-ci en tout cas. 

C'est en voiture, lorsque je lui ai annoncé une soirée en perspective avec des amis, qu'il m'a surprise.
" Je veux que tu me demandes la permission " 
J'ai éclaté de rire, pensant à un trait d'humour. Mais ça n'en était pas un, je l'ai bien vu à son air sérieux.
Alors je me suis tout de suite insurgée : " Tu rêves là ! " Et c'est là qu'il m'a dit : " Parce que tu crois que tu es en position de refuser ? ". J'ai bien évidemment répondu qu'il n'en était pas question, que je n'étais plus une gamine, que je n'avais pas de compte à lui rendre à ce sujet.

Ce à quoi il m'a répondu :
 " Alors déjà tu baisses d'un ton , tu sembles oublier à qui tu t'adresses là. Ensuite tu n'es pas une gamine que tu dis, pourtant ça fait des jours que tu me montres le contraire..."
 J'ai voulu répondre mais il me l'a interdit et a poursuivis :
 " Donc écoute moi bien, à partir de maintenant et jusqu'à nouvel ordre, tu perds tes privilèges de grande personne. Tu les récupéreras quand tu redeviendras la femme responsable que tu te dois d'être. Dorénavant tu me demanderas la permission pour sortir, je me réserve le droit de refuser sans te donner aucune explication. De plus, si je te donne mon accord, tu me diras l'heure à laquelle tu pars et à laquelle tu rentres. Ne t'avises même d'être en retard, ni même de m'envoyer un sms pour me prévenir, à moins d'un rdv important qui peut être  imprévu ou durer plus que prévu, tu prends tes dispositions. Est ce que c'est bien compris ? " 

C'est la première fois qu'il me faisait un coup pareil, j'en revenais pas. Il a répété la question en haussant le ton, et j'ai lâché un " oui " un peu dépitée.

Il m'a invité à faire une véritable demande pour la fameuse soirée avec mes amis. Non sans mal j'ai finis par obtempérer.

Puis il m'a dit :  
" Comme j'imagine que tu t'es déjà engagée, je te laisse aller à la soirée, par contre je viens te chercher à 23 heures tapantes, tu as intérêt à avoir déjà dit bonsoir et être prête. C'est clair ? "
 Piquée au vif je lui ai balancé un " Limpide " à la figure avec un air de défie.
  " Encore une insolence de ce type et tu annules tout et en plus je te prive de sortie comme une sale gosse. Te voilà averti. "

Le restant du trajet s'est fait dans un silence glacial. Il m'a fallut digérer le tableau avant que je me décide à lui reparler. Il respecte ce laps de temps qui suit ce genre de nouveautés, il sait que j'en ai besoin.

Jusqu'à présent il ne m'avait jamais fait un coup pareil, j'ai toujours été libre de mes mouvements, d'ailleurs j'en ai toujours usé et abusé, le prévenant pratiquement toujours au dernier moment, parfois même avec une once de mauvaise foi : " Mais si, je t'avais dit, tu as dû oublier ".

Je vous avoue que je ne sais pas trop quoi penser de tout cela pour le moment, ni combien de temps cela va durer. Je le vis véritablement comme une punition et non un jeu. Et même si je sais très bien pourquoi il en est arrivé là, parce qu'il est d'une grande cohérence en matière de punition, c'est quand même difficile à accepter. Mais j'ai toujours su dans quoi je m'engageais et je prendrai sur moi pour respecter ses exigences.
Je reviendrai, surement, sur mes ressentis quand mes "privilèges " me seront rendus.

N'hésiter pas à me laisser un petit commentaire à l'occasion.

C'est doux - Lise

mercredi 12 mars 2014

" Chéri, déride toi "



Il est bien rare que je me fasse provocatrice, bon d'accord pas tant que ça. Mais je le fais rarement exprès, enfin si... J'y peux rien c'est en moi.
J'adore observer les tremblements de lèvres que je déclenche. 

Il existe plusieurs facettes chez nous, il y a d'abord l'amour que l'on se porte comme une infime tendresse qui surpasse toutes les difficultés du quotidien et les nombreux ennuis d'une vie parfois trop monotone.
Il y a mon éducation in home, qui sécurise et pose le cadre dont on a cruellement besoin.


Mais il y a celle, dont je parle moins, celle qui est née de la confrontation de deux personnalités qui ne se ressemblent pas. Nous partageons des bases communes dans nos valeurs et principes, mais on a pas la même façon de les exposer. Lui serait une sorte de sage, distant et raisonné, alors que moi je suis une passionnée, spontanée et me nourrissant de toutes les émotions que j'ai besoin de vivre dans leurs intégralités.
La rencontre de nos différences crée des étincelles, et ce qui nous rassemble c'est que je l'éveille quand lui m'apaise.
Alors je vais pas vous vendre du rêve, on a pas trouvé une recette magique nous protégeant des morsures du temps, l'essentiel étant qu'on ne se déchire pas. On traverse des tempêtes, mais ce n'est pas grave j'aime l'odeur de la terre quand un orage se profile, et faire l'amour sous des trombes d'eau.

Ce qui m'est le plus dur à supporter chez lui c'est son manque d'humour, ce n'est pas qu'il n'en a pas d'ailleurs, disons qu'il se cache derrière une carapace faite de roches.
Alors à mes heures perdues je vague entre les frontières de l'humour et de la provocation, et taille un peu partout sur le menhir qui me sert de mari un joli : " Déride toi un peu ".
Souvent il esquisse un sourire, et je fond, mais d'autre fois je me heurte à sa colère et là... Je fond aussi.

Je crois, sans prétention aucune, que je suis là seule qui anime autant de contradictions en lui. Je le percute, le remue, l'adoucit, l'amuse, l'émeut, l'inspire, le rend dingue, le fait rire, le fait craquer, le charme, l'énerve, le rend serein et confiant. Et parfois le tout en même temps, mon pauvre chéri...

Quand on le voit jamais on ne pourrait se douter de tout ce qui se trame chez nous, il a de jolis yeux bleus tout doux que l'on ne soupçonnerait pas qu'ils puissent faire baisser les miens. Et pourtant...
Je plie sous l'intensité d'un regard soutenu mais le sien a quelque chose qui en plus fait rougir mon semblant d'âme et cogner mon petit coeur tout mou.

Et pour voir ce regard je serais prête à n'importe quoi, être odieuse, le défier, l'affronter sans aucun ménagement, juste pour sentir tambouriner sous ma poitrine. Alors là je touche les étoiles, il me lance un appel sans témoin, me toise en silence, a la classe d'attendre que je finisse mon manège, pour ensuite me
dire :
" Tu as raison, il est temps que je me déride, approche ma douce, je te promet qu'en corrigeant ton insolence je desserrerai progressivement les dents "

C'est vraiment trop injuste...

Owls - Cocoon

dimanche 9 mars 2014

Masculin Féminin Pluriels. Infiniment nous.



Ton regard. 
Tes murmures. 
Et puis ta bouche. 

Ton désir.
Tes mains. 
Et puis ton souffle.
...
Mon envie.
Mes sens.
Et puis ma langue.

Mon visage.
Mes ongles
Et puis mon envoutement.

Je suis infiniment tienne.
Ton goût. 
Tes mouvements. 
Et puis ta chaleur. 

Ton sourire. 
Tes baisers. 
Et puis ton amour.
...
Mon odeur.
Mes seins.
Et puis ma respiration.

Mon intimité.
Mes jambes.
Et puis mon cul.

Je suis infiniment tienne. 

Ton corps. 
Tes pulsations.
Et puis ta peau.

Ton plaisir. 
Tes gémissements.
Et puis ton inspiration.
...
Notre faim.
Nos gestes.
Et puis cet abandon.

Notre union.
Nos balancements.
Et puis cette jouissance.

Nous sommes infiniment nous.

Ton grain de beauté - Benjamin Biolay et Valérie  Donzelli