mardi 2 février 2016

Rien qu'une rencontre



Il a juste dit " Je vais te raconter une petite histoire et si je ne me trompe pas, après vérification, c'est exactement ce qui va se passer "

Interloquée et curieuse, elle écouta son récit.

" Dans quelques minutes, on sortira de ce café, je te prendrai la main et t'entrainerai dans le petit chemin qui longe la gare. C'est arboré, et après une petite balade, on s'arrêtera sur un banc. Et comme j'aurais fais mouche, tu n'auras pas d'autre choix que de m'offrir ton consentement en t'allongeant toi même sur mes genoux. Chut ! Laisse moi finir. Alors je caresserai tes fesses à travers ta petite robe que tu as du mettre un temps fou à choisir, et au passage très jolie. Je ferai glisser le tissu sur tes hanches pour mieux voir ces bas bleus couture que je devine depuis tout à l'heure que tu croises et décroises tes jambes. Puis je commencerai à te fesser, le bruit se perdra surement au milieu du vent et des trains en provenance et partance, comme celui qui m'a mené à toi. Sache le, je fesserai fort, car même si tu te crois maline à me rappeler que je n'ai rien à te reprocher, j'ai bien vu ce petit sourire narquois, tes yeux provoquant et tes envie de défis. Rappelle toi en bien quand je claquerai tes chairs. 
Je ramènerai ta main sur le creux de tes reins, histoire de m'assurait ton immobilité, avant d'augmenter mes frappes. Je ne sais pas encore si je voudrais t'entendre geindre, j'ose croire que tu seras silencieuse, tu as bien assez parlé jusque là. 
Je baisserai ta culotte, et tant pis si tu tentes de m'en empêcher ou si tu as peur d'être surprise dans cette position, tu savais bien à quoi t'attendre en me contactant. 
Et je reprendrai de plus belle, je prendrai plaisir à regarder ton rebondi et ta blancheur rosir. 
Je vais te faire pleurer, peu importe combien de temps ça va demander, peu m'importe si ma main me fait mal, tu pleureras et ta fierté de cette dernière demi heure s'écroulera à la vitesse de ton mascara sur tes joues "

Figée et troublée elle resta à attendre la suite, mais il avait finit son discours. Il semblait bien sûr de lui. Elle fit mine de ne pas être chamboulée et détourna le regard.
Il se leva et mit sa chaise à côté d'elle. Il s'empreignit de son émoi, avant de faire papillonner sa main sur sa cuisse, et d'une pression lui fit écarter les jambes pour accéder à son intimité.

" Tiens tiens, La demoiselle n'a pas été si indifférente à ma petite narration. Tu es trempée. Je vais te donner une dernière chance de faire machine arrière et rentrer chez toi, quand je serai revenu ça sera trop tard. Je reviens. " 

Il partit en la laissant affronter seule le regard des clients non loin qui n'ont pas perdu une miette du tableau.
Elle tenta d'imiter un semblant de stoïcisme. Elle se demanda brièvement si elle devait quitter l'endroit, mais elle voulait aller au bout de ses désirs.

Il revint rapidement " Prend tes affaires on y va ! " Elle le suivit, contente de quitter ce théâtre.
Lorsqu'ils passèrent le hall d'attente et se retrouvèrent à l'air libre elle gémit un : " Attend ! " 

" Qu'est-ce qui t'arrive, tu as changé d'avis ? 
- Non ! Tu as oublié quelque chose" 

 Elle lui tendit sa main en se mordant la lèvre, il laissa échapper un sourire attendrie, et l'empoigna ...