Je redresse Amélia sur ses genoux et lui harponne délicatement les pinces à sein en métal. Je joue un peu en tirant dessus, elle reste droite tout de même, je suis fière d’elle. Je ne peux pas m’empêcher de lui demander si tout va bien, c’est le cas, elle me glisse à l’oreille que ça lui plait. Je suis rassurée.
Je fais basculer sa nuque vers ma bouche en tirant sur la chaîne qui relie les pinces. J’embrasse sa peau délicatement parfumée, à droite, à gauche. J’avoue qu’elle éveille en moi des désirs primaires, alors j’aspire sa chaire, je la mords, dépose quelques baisers. D’une main j’attrape ses cheveux pour qu’elle m’offre entièrement son cou.
Je n’en oublie pas pour autant mon Maître qui ne nous quitte pas d’un regard, je mets mon dos devant Amélia et place la chaîne des pinces sur mon cou. D’un regard malicieux j’invite mon partenaire à s’approcher, je lui demande l’autorisation de lui donner du plaisir. Il accepte, alors je déboutonne son jean et retire sa ceinture. Je prends en main son phallus déjà bien émue par la situation. Je mets ma main droite près du sexe de la petite et lui dis se frotter dessus.
Mon Maître commence à coulisser à l’intérieur de ma bouche, je me concentre pour garder la position de ma main pour Amélia et m’offrir à mon dom. Il attrape mon visage et s’enfonce profondément dans ma gorge. Je sens que la petite joue en harmonie de son bassin sur mes doigts trempés. Je sens son souffle dans ma nuque, c’est doux.
Et dans un dernier râle je me laisse totalement inonder de toute part.
Mon Maître me dépose un baiser sur le front et me remercie, il fait de même avec la petite.
Je me retourne vers elle, j’ai gardé en moi cette liqueur séminale que je partage avec Amélia dans un baiser. Elle l’a bien mérité elle aussi.
Je lui glisse à l’oreille qu’il est temps. Lors de nos échanges, je lui avais parlé de mon masochisme. Elle m’a confié ne pas trop savoir si elle l’était mais qu’elle fantasmait dessus.
Je sens une pointe d’appréhension s’emparer d’elle, je lui laisse le plaisir de s’en imprégner. Je l’aide à se relever, ses jambes sont un peu molles d’être restée dans cette position aussi longtemps. Je vais chercher la chaîne et la fixe à l’anneau du plafond. Je lui lie les poignets avec des attaches. Mon Maître scelle le tout pour qu’elle est les bras bien en l’air.
Je me saisis du flogger en cuir, c’est un instrument long, épais de nombreuses lanières larges. Pour une première séance je le trouve approprié car il est très agréable. Je lui caresse les fesses avec, puis le dos. Puis j’abats un premier coup sur ses fesses, juste ce qu’il faut pour qu’elle tressaille. Un second vient meurtrir ses chairs.
Elle gigote, c’est mignon. Mon Maître attrape alors la chaîne des pinces toujours accrochés à ses tétons. Il lui annonce que si elle bouge il tirera dessus. Je le reconnais bien là.
Puis j’alterne mes coups sur les fesses et le haut du dos, je veux l’enivrer d’une sensation de chaud. Je veux la faire décoller alors je joue entre les caresses cuisantes et d’autres plus cinglants. Je sais que mon Maître veille à ce qu’elle fasse bon voyage, qu’il me fera signe d’arrêter si je vais trop loin.
La petite lâche enfin prise, elle ne bouge plus, j’entends à peine de petits gémissements. Elle me réclame soudainement timidement encore. Je m’exécute, elle est étonnante.
Arrive un moment où je ne l’entends même plus, c’est le moment où je décide qu’il est temps d’arrêter. Je pose le flogger et vais voir ma captive.
Elle semble ailleurs, elle a les yeux clos, elle est terriblement belle. Je lui annonce que je vais retirer les pinces, son visage se déforme quand j’enlève la première. Et enfin la deuxième, elle ouvre les yeux et se pince les lèvres. J’embrasse sa poitrine comme pour la consoler.
Je délivre Amélia de ses entraves et la couche sur le tapis. Je me mets à côté d’elle et la prend tout contre moi. Mon Maître ferme la ronde de tendresse, et nous restons là…Ensemble...