Je ne sais pas, je
ne sais plus, je suis perdue, tu floutes chacun de mes horizons, tu
es partout et à la fois nul part.
C'est une étrange
sensation, c'est enivrant et dérangeant.
Tu ne me donnes pas
accès à ton esprit quand tu remplis entièrement le mien, faisant
mine d'ignorer le pourquoi du comment quand on sait tous les deux que
tu as crée cela et que j'attends passivement la suite…
Ta fuite…
Cette connexion que
je n'ose nommer par son nom, je l'adore autant que je la déteste.
Une fichue addiction au bien être des paroles éphémères
prononcées sans réelle conviction. Tu animes ma scarification
mentale, tu n'as pas plus d'amour pour moi que pour ce personnage de
façade que tu t'inventes n'assumant pas tes tréfonds.
J'en souffre et tu
me désires puis je m'en réjouis et tu me fuis.
Avec toi j'avance en
eaux troubles, j'y pers mon souffle et quand je peine à remonter à
la surface tu viens à ma rescousse juste pour avoir le plaisir de me
voir lutter dans cet océan d'ambiguïtés.
Je ne suis pas dupe,
pas plus que toi et on s'enchaine à du vide sans ce filet de secours
dont je t'ai plusieurs fois parlé. Même pas une ligne imaginaire
pour nous maintenir dans quelque chose qui aurait l'allure d'un
semblant d'équilibre.
Rien…
Juste le dessin
annoncé d'une chute vertigineuse que j'avais pensé avoir remontée,
en me jurant de ne plus y sombrer.
Et je coule l'encre
de mes noirceurs en pensant à quand tes mains calquent tes
empreintes sur ma peau et le sourire dont je peine à effacer
l'esquisse matérialisant l'ébauche d'un travail inachevé.
Je fais croire que
je crois tes ritournelles pour midinette, et tu fais semblant de ne
pas voir que je vois clair dans la litanie de tes sornettes. On se
fourvoie, on perd le sens, et on joue avec l'intouchable des
sentiments qui se confondent.
On s'accorde comme
des poètes en quête d'inspiration, je t'accrostische et tu
rhapsodie, tu me strophe quand je te tragédie , tu me satires quand
je t'éloge, je t'idylle… et tu me ballades.
Et j'ai le mal de toi… j'ai mal d'avoir mal, j'ai le mal du mâle, d'un mâle qui me fait mal, sans avoir le mâle à moi.
Ça c'est du texte ma ptite dame ! Tout le monde ne sais pas écrire ses " sans queue ni tête" ;) et puis la photo est super chouette !
RépondreSupprimerMerci Ellie :)
SupprimerOui la photo est superbe