lundi 26 janvier 2015

Rien qu'un brin de vie

Enfin chez moi, et comme une envie folle de me faire du bien. 
J'envoie valser mon sac et ma veste atterrie dans un geste maladroit au sol.
arf un sms, c'est qui ? C'est lui. 
Je réponds rapidement, faut pas déconner l'excitation est trop présente.  Je veux jouir.

J'ai à peine le temps de retirer mon collant, un autre sms, rahhh le salopiot il sait faire monter délicatement la température. 
Je réponds,  retire mon shorty... Les secondes qui me séparent de ce prochain orgasme me semblent interminables. 

Je prends ma brosse à dent électrique,  celle prévu juste à cet effet,  bien plus efficace qu'un vibro et tellement discrète qu'on ne la soupçonnerait pas d'être ma complice.

Un sms, je réponds, quel infâme créature il me cherche. 

Je m'allonge sur mon lit, pleine de désirs,  jasticote doucement mes doigts sur mon intimité,  je lubrifie doucement mon bouton de chair sensible.  Le feu me monte à la tête,  on y est presque dans moins d'une minute je m'envole. 

Je prends en main ma complice, mon bassin ondulant déjà sous l'idée des prochaines vibration. 
Mon poul bat un rythme saccadé,  la respiration hachée et ces pensées me rendent haletante. 

3 , je prends une grande respiration,  je le sais je vais partir vite. 

...

...

...

2, j'approche la brosse à dent, protégée d'un ballon de baudruche,  de mon clitoris. On y est ma grande. 

...

...

....

1, j'appuie pour enclencher

...

...

...

0, plus de batterie

rahhhhhhh.....

dimanche 4 janvier 2015

Bye bye 2014, dans une ballade des sens...

Et voilà 2014 c'est fini, c'est l'heure des bilans.


J'ai vu une vie fanée en cette fin d'année 

Pour 2015, Je vois la nouveauté se dessiner


J'ai touché mes rêves se briser dans un choix éclairé
Je touche l'espoir s'esquisser lentement sous ses traits
J'ai senti l'être aimé tronquer sa personnalité
Je sens naître l'adoré dans un simple baiser
J'ai entendu les mots enfermés d'une voix enchaîné
J'entends grandir la liberté en oubliant ses regrets
J'ai goûté des coeurs déchirés à ne plus savoir s'aimer
Je goûte le bonheur d'une sensibilité enfin retrouvée

J'ai touché un corbeau égaré, et la colombe s'évader
Je touche le ciel ensoleillé d'un extase bien mérité
J'ai senti le désert de chair en  oubliant qui j'étais
Je sens ma peau enflammée de ces instants désirés
J'ai entendu les pires atrocités injustement profanées
J'entends les murmures adressés à mon oreille ajustée
J'ai goûté l'amer bleuté de mon corps échoué
Je goûte la douceur enivrée sous un coup de fouet

J'ai vu des larmes coulées d'un torrent asséché

Pour 2015, je vois des sourires ravivés à en être comblée. 

Et dans tout ça je vous souhaite une bonne année