mardi 29 décembre 2015

Rien qu'un voyage initiatique pour un retour aux sources



  Ce sera mon dernier article pour l'année 2015. Ce fût une année remplie et riche en apprentissage, sur celui qui était et qui n'est plus, sur celle que j'ai voulu être et celle qui ne demandait qu'à exister.

 J'ai 27 ans, et pourtant j'ai l'impression d'avoir pris 10 ans dans la figure en douze petits mois. Cependant, j'ai retrouvé mon sourire d'antan, pas un de façade et courtois.





Ce matin un lapin a tué un chasseur :p

Pendant 2015, j'ai carrément fais une boulimie d'expériences, que ce soit dans le BDSM, comme dans ma vie personnelle.

J'ai enchainé les découvertes, sans froid aux yeux mais avec mesure tout de même.

Et c'était cool.




C'est drôle la vie parfois, on veut percer un mystère pour finalement revenir à l'essentiel.


I'm a Spankee



2016, sera je pense l'année des redécouvertes, mais sous un angle différent.

Je dis au revoir à la D/s, tu étais bien mignonne, je reviendrai peut être te voir plus tard, mais là je doute de m'épanouir en ta compagnie.

( phrase supprimée, elle est très mal interpreté oops )








                                     



 Pleins de jolies choses à vous tous, et on se retrouve l'année prochaine avec de petites choses que j'ai sur le feu.

mardi 15 décembre 2015

2000 mots

Tu la regardes du coin de l'oeil encore un peu agacé par son attitude. Tu es fier de toi, tu l'as mise au coin pour la faire réfléchir, elle n'a pas osé broncher. Il faut dire que cette fois tu estimes qu'elle a vraiment été trop loin.
Tu la revois partir en trombe après une petite pique anodine, dont toi seul a le secret, pour une raison que tu ignores elle n'a pas su la recevoir comme d'habitude avec le sourire. Tu as bien essayé de la calmer gentiment, mais c'était peine perdue, elle s'était murée dans son impulsivité et entêtement.
Tu le sais quand elle est comme ça,  il devient impossible de lui faire entendre raison.
Tu es déçu,  voir en quelques secondes cette si belle journée prendre des allures de tempêtes ne t'amuses pas vraiment. Tu n'avais pas prévu de la punir, elle avait fait tellement d'efforts ces derniers temps.
Tu es même plutôt triste pour elle, on dirait un coureur qui s'écroule juste avant de passer la ligne d'arrivée du marathon pour lequel il s'était donné tant de mal.
Tu te demandes bien ce qui a pu lui passer par la tête. Tant pis pour elle après tout...

Voilà bien vingts minutes que tu la mises dans son isoloir, tu ne peux t'empêcher de la trouver craquante, sage, discrète et les mains dans le dos. Tu sais qu'elle fait des efforts pour respirer moins fort, elle voudrait sûrement se faire oublier.

Mais tu décides qu'il est temps de rompre le silence, elle doit bien avoir assez réfléchis maintenant :
" C'est bon tu es plus calme, on peut discuter  ? "
Tu entends à peine son petit " Oui  " de honte, cela te vole un sourire furtif, tu te dis qu'il faudra que tu contrôles ça, mais tu n'y peux rien elle te touche.
" Regarde- moi " dis-tu d'un ton que tu veux sec et tendre à la fois.
Elle obéit oscillant entre tes yeux et par terre, tu décides de jouer un peu avec ses nerfs, après tout elle le mérite.

Tu la grondes, lui demande à plusieurs reprises si son comportement en vallait la peine, elle rougit, balbutie des " Je suis désolée " " Tu as raison " ... Tu la vois se mordre la lèvre, ses yeux larmoyant sur le point de craquer, ne plus savoir où se mettre.
Tu sens qu'elle n'en peux plus,  qu'elle te supplierait presque de la punir, mais tu décides de continuer un peu ton manège.  

Il faut dire que tu n'as pas apprécié que son agitation attire le regard des passants, qu'il t'ait fallu hausser la voix et la menacer à la vue de tous.  

Et puis cela t'amuse de la voir marcher sur des oeufs , tu te dis que ça contraste tellement avec sa fierté d'ordinaire.
Tu laisses planer un long silence en la regardant longuement, elle est incapable de ne fixer autre chose que ses pieds.
" Bon ma belle, il serait peut être temps de parler de ce que tu mérites, qu'en penses -tu ? ". Tu la vois faire la moue, cela te fais fondre intérieurement,  mais extérieurement tu restes sur ta position.
" Au vu de la situation,  je ne vais pas t'épargner,  j'espère que tu en as conscience , n'est ce pas ?
- Oui, murmure t-elle
- Et oui qui, L. ? Je vais quand même pas devoir te rependre à chaque fois là dessus.
- Oui, M. , dit elle la voix saturée
- Mieux. Dis moi à ton avis, tu mérites quoi comme punition ?
- ... euh ...
- Ba alors c'est marrant je t'entends beaucoup moins d'un coup. Réponds à la question, L.
- Une fessée,  dit elle piquant un fard
- Cela coule de source, quel type de fessée ? "

Elle t'en veut de la faire parler ainsi, de tomber dans les clichés basiques de la fessée,  mais cela t'amuse alors tu ne vois aucune raison de t'en priver. 

" Bon alors écoute moi bien L., tu le sais tu vas en effet recevoir une fessée, mais elle ne sera en rien amusante, et je ne m'arrêterai que lorsque je l'aurai décidé,  alors tu pourras supplier pleurer ou même crier, rien ne me fera faiblir,  je te conseille donc de garder ton énergie. "

Tu tapotes tes cuisses pour lui indiquer de s'allonger en travers de tes genoux. Elle s'installe un peu maladroitement,  tu es assis sur le rebord du lit, tu la regardes dans sa jolie robe d'un tissu fin.
Tu caresses un peu ses fesses , elle se crispe un peu de crainte,  il est évident que cela t'excite.
Tu laisses ta main s'abattre une première fois, elle sursaute,  un deuxième coup fuse sur son autre fesse.
Puis une pluie de claques s'abat , rythmée et plutôt sèches.
Tu la fesses longuement par dessus le tissu, tu imagines tes empreintes se dessiner sur ses courbes. 

" Relève ta robe " 
Tu sais que cette exigence va la perturber un peu, tu accompagnes ton ordre d'une grosse frappe pour la faire accélérer. Elle s'exécute et remonte sa robe , elle porte un collant où tu peux voir que dessous elle a choisi un short en dentelle noir.
Tu reprends rapidement la fessée, tu vois les couleurs s'assombrir sous le nylon,  cela te rend fou de désir mais te motive aussi à aller au delà de la douleur que tu ressens à la paume de ta main.
Elle commence à montrer quelques signes de faiblesses, ses gémissement se transforment  peu à peu en sanglots, elle crispe de plus en plus ses chairs, tu décides donc de faire une petite pause. Cette fessée tu la veux longue crescendo et douloureuse. 

Tu la relèves et lui indique la chaise. Tu lui demandes de se placer dans le coin de la pièce et de se mettre à genoux dessus les mains sur la tête le nez collé au mur.
En position, tu restes l'observer un peu, puis tu passes derrière elle pour remonter son pan de robe, tu finis en t'installant sur le lit confortablement et tu pianotes sur ton ordinateur. 

Après une dizaine d'une minute,  tu t'approches d'elle, tu murmures à son oreille que tu es fier d'elle qu'elle ce soit tenue convenablement, elle fait glisser son minois sur ta barbe.
" Pas tout de suite, L., on est loin d'en avoir finis tous les deux "
Elle te jete un regard de petit chien battu, tu as bien envie de la prendre dans tes bras, mais tu sais que la patience amènera bien plus d'émotions, alors tu restes dans la retenue.
Tu l'aides à descendre de la chaise, en prenant garde que ses rotules ne lui jouent pas de mauvais tour, puis la guide doucement vers le rebord du lit où tu t'installes. 

Tu fais glisser tes mains sur ses cuisses en direction de son intimité,  tu vois son regard s'illuminer,  et quand tu frôles son sexe,  avec ton autre main tu attrapes son poignet et la fais basculer sur tes cuisses.
Elle est sur le point de dire quelque chose quand tu la sommes de rester muette que c'était de bonne guerre.
Tu fais glisser son collant au bas de ses chevilles en prenant tout ton temps, lui rappelant ce qui l'attend,  à quel point elle te met dans cette position.
Tu fais revenir le rouge de ses globes en les malaxant fermement, puis c'est reparti...

Elle semble bien moins résister à la douleur, elle bouge plus, pleurniche des " S'il te plaît j'ai compris "
Cela te fais rire intérieurement,  elle le sait pourtant que c'est peine perdue. Aie aie aie ces filles !
Tu retires ensuite sa dentelle, tu te surprends à aimer voir le dessin de son short imprimé sur sa peau, tu en hésiterais presque de continuer de peur d'abîmer l'esthétique du moment.
Puis te viens l'idée de prendre une photo, comme ça aucun regret possible. Elle reste sagement immobile pendant que tu fixes l'instant,  tu la soupconnes de s'en trouver excitée. 

Tu reprends la fessée,  ta main a eu le temps de voir sa chaleur redescendre,  comme si elle s'était offerte une cure de jouvence. Dommage pour ses pauvres fesses qui elles semblent souffrir le martyr à en croire ses mouvements de jambes, sa main tentant de couvrir une parcelle de peau, petite naïve penses tu à chaque fois.
C'est le moment que tu choisis pour lui offrir un feu d'artifice,  ce moment où tous deux seront expulsés du temps. Les coups s'abattent vîtes forts durs. Tu ne la laisses même plus rependre son souffle,  tu la sens exploser intérieurement avant qu'elle ne craque complément. Enfin elle lâche son contrôle,  sa maîtrise,  sa retenue... tu l'aimes tellement ce moment, elle s'offre à tes mains, à toi.
Tu continues, tu profites de ce relâchement,  et tu en profites pour toi aussi expulser tes mauvaises ondes. Tu ne sais pas combien dur cet instant,  tu te repasses le cour de ce début de journée comme un flash back , tu revois ce qui vous a mené ici dans cette chambre,  elle sur tes genoux toi frappant avec délectation son cul. 

Et puis stop... 

Tu es fatigué,  la main en feu, le coeur qui bat la chamade, et ta douce qui pleure à chaudes larmes.
Que tu aimes ça  !
" hey, ça va ? Lui demandes- tu doucement en caressant ses cheveux
- mhhmm mhhmm
- Tu le refera plus , n'est ce pas ?
- Non, promis " 

Tu sais que sa promesse aussi sincère soit elle ne vaut que sur l'instant,  il est évident qu'elle recommencera un jour, tu ne leurres pas d'espoirs,  et puis tu l'aimes bien ta petite impulsive. Elle a payé sa dette et a été courageuse,  elle force un peu ton respect,  tant bien que sa sottise te fais sourire.
Tu lui donnes le temps de reprendre un peu ses esprits, elle est à vif et planante. Dans quelques instants tu sais qu'elle te sautera au cou et se lovera tout contre toi. 

Enfin ! Tu la tiens dans tes bras, tu l'embrasses,  la félicites même,  elle se confond en excuses,  tu lui dis que c'est finit.
Tu sens son bassin qui anime ton intimité, vous vous faites l'amour de manière animale. Une fois, deux fois...
Puis tu t'écroules sur le lit, elle te câline tout accoler à ton torse. 

Une douche plus tard vous sortez vous balader et profiter des derniers rayons de soleil. 

Elle est sage et pleine de vie, elle te regarde avec ses petits yeux reconnaissants et admiratifs.
Tu la guides dans un parc désert à cette heure là. Elle ne se doute pas un instant de la suite, elle te suit sans crainte.
Tu vas t'asseoir sur un banc, elle la faisant se poser sur des genoux, tu lui câlines le visage, elle te sourit,  vous êtes bien. 

Puis d'un coup : " Pourquoi tu as été punis tout à l'heure déjà ?
- Rohhh non s'il te plaît "
Tu agrippes ses cheveux avant de lui demander de répondre immédiatement.
" Parce que je me suis énervée pour un rien.
- C'est tout ?
- Euh c'est déjà pas mal, dit elle en riant
- Je ne crois pas que tu sois en position de te marrer, L.
- Parce que j'ai été excessive et devant du monde en plus.
- Ah ba voilà qui est mieux, tu viens d'éviter une grosse fessée en plein air de justesse là. Par contre je veux que tu t'allonges sur mes genoux que je puisse regarder mon oeuvre et sa progression. "
Rouge sang au joues elle obéit. Tu regardes le rouge de son cul en feu et tu en es très fier. 

Tu as envie d'elle...

dimanche 13 décembre 2015

" Avant d'avoir du plomb dans l'aile "...


Il pleut des cordes, les gens s'activent dans tous les sens pour éviter de finir trempés. Moi, je m'en fiche, pieds nus à même le béton avec mes yeux de panda et cette foutue jupe trop courte. Les quelques mètres qui me séparent encore de chez moi me paraissent encore bien longs. Je suis perdue dans le fil de mes pensées, d'ailleurs celles ci sont complément désaccordées, plus rien n'a de sens.

Enfin à l'appartement, je balance au milieu du salon, mes talons, mon sac et mes fringues, j'ai un besoin viscéral de faire partir cette odeur étrange.
Je commence à faire couler l'eau pour la faire monter en température, quand soudain j’aperçois mon reflet dans le miroir, mon regard est instantanément attiré par cette couleur. Un espèce de carmin/framboise...

D'un coup des flash, la soirée, ce mec pas trop vilain, l'alcool, chez lui, encore ce mec, comment on est passé d'une partie de jambes en l'air ennuyeuse à ce nuancier sur mon cul... Mais c'est quoi ce type ?

Je sors de ma douche, j'enfile un débardeur et un pantalon en coton noir. Après une tisane, je m'emmitoufle sous ma couette et je vais pour regarder une série histoire de me changer les idées...

Un SMS. C'est lui... Non mais quel culot !
" Bonsoir Line, as tu pensé à ta promesse ? J'espère que tu vas bien. Je t'embrasse. Mathis "

Euh...

" Salut, de quoi tu parles ? "

En attendant sa réponse, je commence à me refaire le cours de la soirée.

Sophie avait insisté pour sortir, elle était déprimée et avait besoin de noyer son chagrin. La pauvre faut dire qu'elle s'est encore faite larguée pour la troisième fois ce mois ci. Bon en même temps si elle choisissait ses gars ailleurs que dans ce pub pas très branché, elle se donnerait sûrement plus de chance. Elle m'avait mis au défi de ne pas rentrer seule cette nuit. J'étais pas super emballée par l'idée mais ça faisait trois mois que je n'avais rien fait et je flippais de devenir une de ces célibataires féministes avec une armoire remplie de jouets intimes pour compenser leur mal d'amour.
Une mini jupe plus tard, et un maquillage digne d'un tapis rouge je me mis en route pour rejoindre Sophie.
Sur le chemin j'ai croisé bon nombres de garçons, tous plus en chien les uns que les autres, je n'étais guère plus qu'un bout de viande à leurs yeux. Et bizarrement j'en étais ravie.

Un ding ding me sort de mes songes, c'est lui : " Enfin Line, tu plaisantes j'espère ? "
Même pas et il me gonfle avec son air supérieur là, je lui fais savoir que je suis très sérieuse et que je manque de patience donc qu'il doit se presser de me dire ce que je lui aurais promis et basta.

Avec Sophie on a très rapidement commandé des shooters de tequila, le ton de la soirée était très clair. Un grand blond s'est approché de nous, j'ai vite compris qu'il avait jeté son dévolu sur Sophie. Ce qui m'était finalement bien égal il n'était pas terrible. Sophie attire ce genre de gars comme des mouches, ils comprennent assez facilement qu'elle se jettera à corps perdu aux premiers qui lui dira qu'elle est jolie. C'est vrai qu'elle est jolie, mais elle est aussi trop naïve. Personnellement je la trouve craquante, c'est un peu la super copine toujours présente si ça ne va pas, qui arrive toujours à nous faire rire, souvent malgré, mais elle n'est pas  aussi si bête qu'elle le laisse croire, elle sait juste que si elle veut combler sa solitude rapidement elle doit jouer les filles pas très futées.
Je trouve ça dommage parce qu'elle enchaîne les crétins, mais dormir seule lui fait encore plus peur.
D'ailleurs elle est partie avec le blond me lançant un désolée. J'ai l'habitude de ce genre de plans.

"Tu as oublié ton écharpe chez moi, viens la récupérer et je te rafraîchirai la mémoire "
Il est sérieux lui ? C'est l'écharpe que m'a offert ma mère avant de mourir, il faut que je la récupère. Je lui envoie un SMS pour lui signifier l'heure de mon passage et surtout sur le fait qu'il se fera en coup de vent.

J'ai commencé à sentir son regard, d'ailleurs j'en ai joué en roulant des mécaniques pour qu'il continu de m'observer.
Il était plutôt pas mal, brun ténébreux la trentaine,à priori, et pas d'alliance. Il a fini son verre avant de m'aborder avec un " Qu'est ce qu'une jolie demoiselle fait seule dans un endroit pareil ? " J'ai instinctivement répondu " J'attends qu'un pervers dans votre genre veuille me donner envie de partir de ce trou "
Il a sourit avant de me féliciter pour ma repartie.
Je ne sais plus comment j'ai fini chez lui, et le pire c'est que je n'ai même pas jouis. Quand il s'est endormi après avoir bavasser deux trois trucs que je n'ai pas écouté, j'ai eu une envie de soudaine de rentrer chez moi. J'ai le plus discrètement possible récupérer mes affaires et pris le chemin vers la porte de son appartement.

Je suis devant sa porte, je suis tendue pour une raison que je ne m'explique pas vraiment. Je suis là pour prendre mon écharpe, brin de politesse et je rentre chez moi. Je sonne. Il m'ouvre " Bonsoir Line, comment vas tu ? " " Ca va, merci. Je peux avoir mon écharpe ? " " Bien sûr, mais avant j'aimerais qu'on parle de cette promesse. Entre je te prie ! "

Dans le noir, n'ayant pas bien repéré l'agencement des lieux, je me suis pris les pieds dans une paire de chaussures au sol et j'ai trébuché faisant un boucan d'enfer. Ni une ni deux, mon hôte du soir a débarqué à ma rescousse. Une fois rassuré, il m'a demandé si je cherchais quelque chose m'indiquant l'emplacement des toilettes en allumant la lumière de l'entrée. Je me suis sentie rougir et la honte me tirer les oreilles. Quand il a comprit que j'essayais de me faire la malle, il m'a passé un savon sur l'impolitesse de la chose, ajoutant combien j'étais inconsciente de m’engouffrer dans la nuit seule et habillée de la sorte. Je me liquéfiais sur place. N'étant plus sous l'effet de l'alcool, j'ai réalisé que cet homme était bien plus imposant que l'image que j'en avais jusque gardée. Je me suis sentie toute petite et comme pris en flagrant délit de sottise. Il a continué de me sermonner en ajoutant que j'avais eu de la chance de tomber sur lui, que dans l'état dans lequel j'étais je n'avais plus conscience du danger. Là je me suis insurgée lui envoyant dans la figure qu'il en avait bien profiter de la fille un peu légère. Son regard est devenu noir.

Je le suis à travers le couloir qui mène à son salon, je vois mon écharpe pliée sur la table, je la prends et lui souris un peu gênée par la situation. Je revois l'accoudoir du canapé, le cuir accroché à sa taille, ses mains, un frisson parcours le bas de mon ventre. Tout rejaillit dans ma tête.
Il m'a attrapé le poignet et m'a traîné à travers le couloir jusque dans son salon. J'ai tenté de me débattre, je lui ai crié dessus, je l'ai insulté, et je sentais sa main se refermer de plus en plus fort sur moi, sa colère semblait grandissante et j'avais peur. Arrivés devant le sofa comme un souffle de vie et en pleurnichant je lui ai demandé ce qu'il allait me faire. Il a marqué un temps d'arrêt sans me lâcher et il m'a dit d'une voix sans trembler " Je vais te donner une fessée." J'ai ris nerveusement, lui disant qu'il n'en était pas question que je n'étais plus une gamine. Il m'a répondu " T'es sûre de ça ? " je n'ai même pas eu le temps de lui dire le fond de ma pensée que j'étais déjà en travers de ses genoux. J'ai essayé de m'enfuir en lui attribuant tout un étendard de noms d'oiseaux, et il a commencé à me fesser très fort et rapidement. Il a frappé ainsi jusqu'à ce que je finisse par lâcher prise et à me résoudre à mon sort.

" Alors dis moi cette promesse, je dois vraiment te rafraîchir la mémoire ou ça va te revenir ? "

Il a relevé ma jupe et baissé mon dessous, j'étais mortifiée de honte et j'ai recommencé à me débattre. " Bon écoute c'est très simple, soit tu te calmes immédiatement et je finis cette fessée tranquillement, soit tu continues ton cinéma et c'est ma ceinture qui te fera plier "
Je lui ai d'aller se faire @#&@&#*
" Très bien tu l'auras voulu ! "  Il m'a mis par terre et enfoncé ma tête dans le canapé. J'ai juste entendu le bruit de sa ceinture se défaire, j'ai réussi en un quart de seconde à délivrer ma tête quand il m'a grondé très fortement de ne pas bouger. Je me suis sentie paralysée d'un coup.
 * Dialogue interne *
 [ J'ai pensé au spectacle ridicule que je lui offrais, pas étonnant qu'il me prenne pour une môme avec des réactions aussi puérils. Bon Tu veux jouer les hommes de caverne ? Très bien qu'il en soit ainsi, mais saches bien une chose je vais serrer mes dents très fort, attendre que tu finisses ton cirque et je vais te filer le coup de poing de ta vie. Ouais ouais je vais te le faire payer ! ]
 Il m'a dit de me placer sur l'accoudoir, habillée d'un sourire à penser à ma futur vengeance.

Il me saoule avec cette histoire de promesse, je suis encore dans les vapes et je peine à remettre mes idées en place.

Et là il a frappé, cinglé, pendant que je mordais ma main pour ne pas crier.
Je ne sais plus combien de temps cela a duré, ni même combien de coups j'ai reçu, ni même le bruit que cela devait faire, ni même le goût de mes larmes... Je n'étais plus jusqu'à ce que je sois...
Une sensation étrange quand il a jeté la ceinture au sol avant de me prendre dans ses bras, de renaitre. Et oublié mes envies de vengeances, j'ai collé mon nez dans son cou.

Ah oui, je me souviens, tout me revient... 
Lui dire : Merci !

Les  Ptits Yeux - Bout de femme
____________________________________________________________________________________

 Un mois : 13/11/15

mercredi 9 décembre 2015

Rien qu'un retour...



Après quelques mois mouvementés, je décide de reprendre en main ce petit espace qui est le mien.
Je n'ai jamais arrêté d'écrire, j'ai juste arrêté de publier.

Farore n'est plus et ne sera plus, je mets fin à cette schizophrénie virtuelle , dorénavant je serai L. pour vous. J'allais pas non plus vous donner mon prénom, faut pas déconner.

Je vais revenir doucement mais surement, et pour mon retour j'ai choisi de vous parler du blog d'une de ces personnes qui comptent. La jolie Hanna, la trèèèèèèèèèèès jolie Hanna.
Son blog a éclos il y a quelques mois, et j'en étais toute contente. Je lui connais une bien belle plume, et je sais qu'elle nous régalera avec ces prochains articles.

Histoires d'Elle


Si tu passes par là, je te fais pleins de bisous et souhaite une longue vie à ces petits bouts de toi.

Anne Sila - What if  ( pour le moment blogger ne veut pas que j'ajoute directement les vidéos )