mercredi 7 mai 2014

L'objet de tous les désirs.



Il lui avait demandé avec quoi elle préférerait être punie, elle a bien entendu tenté le " avec des bisous " , sans autre succès qu'un sourire furtif.
Alors elle a choisi la ceinture.
 Elle imaginait déjà la scène :

Elle, debout devant lui.
Lui retirant l'objet de son jean dans une lenteur qu'il savait qu'elle ne laisserait pas sa douce insensible.
Puis il plierait la ceinture en deux pour la faire claquer et provoquer un sursaut chez elle.
Elle commencerait à sentir le rouge lui monter aux joues, son ventre se tordre, et son envie de cuir croitre.

Elle, allongée sur le lit.
Lui s'approchant d'elle, lui ordonnant de relevé sa robe et de baisser son shorty jusqu'à mi-cuisse. 
Puis elle regarderait sur le mur l'ombre terrifiante qui se dessine lorsqu'il élève le bras pour faire ensuite s'abattre l'instrument sur ses deux globes. 
Un bruit sourd retentirait dans toute la pièce. 

Puis les coups se feraient plus nombreux, plus insistants, plus lourds. Elle perdrait surement toute notion du temps, se laissant aller jusqu'à ce moment où elle ne sait plus réellement qui elle est, ce moment hors de tout, ce moment où elle ne ressent que ce vide immense s'installer en elle. Cet instant magique qu'elle convoite tant. 


Rien qu'à la pensée de cette scène, elle en avait l'eau à la bouche. Elle savait pourtant qu'elle aurait mal, que dès les premiers coups elle clamerait sa clémence, qu'il ne lui accorderait pas.
Qu'il lui ferait regretter toutes ses insolences, la faisant valser au rythme des coups.
C'était probablement le seul objet qui créait autant de contradiction en elle.

Puis vain le moment.
Il s'approcha d'elle, l'aida à se mettre nue, ce qui ne manqua pas d'étonner la demoiselle.
Il retira sa ceinture d'un coup sec, lui attrapa les poignets pour les lui accrocher avec le serpent de cuir.
Il la mise assise face au mur, et lui dit : " Elle est là ta véritable punition " .

Il savait qu'il venait de marquer des points, tout comme il se doutait qu'à cet instant elle le maudissait, se jurais surement de se venger, mais elle l'avait pousser tellement à bout qu'il ne voulu pas lui offrir cette excitation.

Il l'a laissé comme ça pendant d'interminables minutes.

Et cette fois elle comprit la leçon...


Jusqu'à la prochaine fois...

Out here ( on my own ) - Irene cara 

15 commentaires:

  1. Très beau ...
    Et les images ajoutent de la magie aux mots.

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  2. Superbe texte !
    Et très belles images :)

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  3. J'ai lu ton texte et j'ai pensé à ces petits bruits légers, le cliquetis de la boucle de ceinture quand on la décroche, celui du cuir qui glisse entre les passants du jean et se frotte à la matière de ce dernier... ça me rend toute craintive et toute douce ce genre de son. :-)

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    1. Je crois que le sens qui est le plus en éveil dans cette situation c'est la vue, je suis hypnotisée par ces gestes, si j'osais je demanderai à ce qu'on les refasse inlassablement. Ensuite quand il fait claquer la ceinture qu'il a plié en deux, ça me réveil instantanément mais je reste dans une espèce de trouble...
      rahhhhh
      Bref, et sinon ça va toi ?

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    2. Yes, you know... Paris has a wide variety of bars, shops and entertainment including nightclubs and I hope to stop thinking in English to enjoy it soon because I am fed up with this crap. :-)
      Moreover I don't even Know if my english is good so... It's really THE crap.

      Bon c'est l'heure de mon anxiolytique moi... je vais pouvoir lire la notice en anglais. Chouette ! :-)

      (Je te parle du son parce que la plupart du temps, et quand je sais la finalité de son utilisation (autant dire sur moi), je ne regarde pas, bien qu'étant visuelle. Par contre j'ai des tas de photos d'inconnus que j'ai pris en train d'enlever ou de mettre leur ceinture. (J'suis qu'une petite dépravée. O_ o).

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    3. Ah oui ?
      Moi je regarde, en fait je reste même scotchée, c'est plus fort que moi, je trouve ces gestes magnifiques.
      Si je pouvais je voudrais pouvoir sortir de mon corps et regarder le cuir s'abattre sur mes fesses. C'est pour ça que je regarde pratiquement toujours sur le mur d'en face pour voir l'ombre, ça me fascine.

      Alors qu'avec les autres instruments, pas du tout.

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    4. "Magnifique". (rire) Rectification : c'est toi la dépravée.

      J'identifie certaines choses (et certains gestes/sons donc) comme étant très (très-très... trèèèèèèèèès) masculins. Du coup, ça intrigue la fille inside me parce que j'ai beau, moi aussi enlever une ceinture, m’asseoir, déboutonner ma chemise etc. etc. (bon, sauf que je parle comme les vieilles dames et que je dis 'corsage' mais passons) toussa toussa... quand l'autre le fait, je trouve ça hmmmm trop bon au quotidien !

      Mais, pendant, ça m'arrive de regarder... en loucedé (Je m'assume tellement. :-))

      Il y a deux autres objets qui me font "quelque chose" lorsque je vois son utilisation sur d'autres... mais je ne les utilise pas. :p

      (by the bye, I hope you're fine too ! ;-))

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    5. En parlant de gestes du quotidien. J'ai une fascination quand il met sa cravate, au passage, j'adore la lui défaire juste pour le revoir la remettre en place.
      Ou alors quand il remonte les manches de sa chemise, whoaaaaaaaa je fonds. Que ce soit mon homme ou un autre ... Moi dépravée ? si peu :p

      Sinon yes i'm fine too. Et comme dirait l'autre : " tu manques aux soirées " ;)

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    6. Chouchouuuuuu tu viens plus aux soirées ?!

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    7. A une époque, j'ai appris à faire un nœud de cravate juste parce que je trouvais sexy (et tendre) de le faire à un mec. (Et le césar de la fille la plus méchamment atteinte est attribué à ........... ;D)

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  4. J'aime.......................


    Pas2mais

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    1. Vous m'en voyez ravie.
      Merci de votre passage par ici Pas2mais.

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  5. Rien qu'en lisant le titre, je savais de quoi ça allait causer. :D

    Le vieux (tu parles!) champignon à pois rouges.

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    1. Je crois que je viens de capter qui tu es " anonyme "
      C'est une nouvelle lubie ? mdr

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