vendredi 3 février 2017

Rien qu'un inédit

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C'était un jour comme les autres, Isyl se levait mécaniquement de son lit, prenait sa douche, brossait en chignon ses cheveux et se maquillait légèrement.
Elle déposait ses enfants à l'école, prenait les transports afin de rejoindre son travail où elle effectuait ses tâches, souriait aux clients, discutait avec ses collègues et sa journée terminée faisait le chemin inverse afin de rentrait chez elle.
Une boucle habituelle et bien rodée. Celle d'une femme de son âge, rangée et correcte.
Personne ne pouvait deviner qu'elle avait ses secrets.
Personne ne pouvait savoir en la voyant qu'elle avait une vie parallèle.

Certains week-end elle quittait la brume bretonne, prenant un train pour rejoindre ses ombres masochistes. Il l'attendait toujours à la gare, ils montaient tout deux dans sa voiture pour aller sans son antre.

C'est ainsi, qu'elle brisait son quotidien. Mais tout feint à devenir une habitude, elle savait par avance, qu'il finirait par la plonger sur ses genoux, par lui claquait ses rebondis, par lui relevait la jupe qu'elle aurait pris soin de choisir, il frapperait encore et encore, s'haletant mutuellement d'un plaisir intime, puis il baisserait son dessous pour que le rituel prenne fin dans des pleurs et des réconciliations enveloppantes.
C'est ainsi qu'ils aimaient à vivre les choses, à pimenter leur existence bien singulière. Et malgré la cyclique là aussi qui s'installait, Isyl continuait d'aller à son destin avec une joie non dissimulée. C'était son quelque chose à elle, à lui, à eux.

Cependant, cette fois ci les choses ne se déroula pas comme à l'accoutumé, elle s'en rendit compte rapidement dans la voiture déjà où il avait ce regard d'un jeune homme préparant une surprise à l'être aimé. Elle comprit rapidement que cela n'aurait rien d'un cadeau romantique comme dans les films sur vendant une vision de la passion bien ennuyeuse.

C'est arrivés chez lui qu'il distilla quelques bribes d'informations :
« Dis-moi tu as bien emmené ce que je t'ai demandé ? »
Elle répondit un bref « Oui Monsieur »
Il voulu voir, alors elle sortit de sa valise une jupe à carreaux, un chemisier en coton blanc, et des souliers vernis. Un véritable uniforme d'antan.

Quand elle reçue cette exigence, elle pensa qu'il voulait au professeur sévère et s'était imaginée des tas de petites scénettes de jeu qu'il pourrait lui proposer. Elle ne le savait pas encore mais elle était bien loin du compte. Elle demeurait excitée et joviale à ces imaginaires.

Il lui demanda de ranger ses affaires, que cela serait pour le lendemain, puis ils reprirent le cours de leurs petites habitudes et c'est enlacés devant un film qu'ils trouvèrent le sommeil.

Au petit matin, lorsque le soleil s'étire encore de sa nuit, faisant jaillir de magnifiques faisceaux lumineux dans la pièce qu'ils déjeunèrent tout sourire. Une bonne journée s'annonçait.

Soudain il lui demanda quand elle sortit de sa douche de se vêtir avec les habits qu'il lui avait demandé de prendre. Ce qu'elle fit sans rechigner. Lorsqu'elle eu finit de se préparer elle le rejoignit dans la salon, se conditionnant mentalement à la correction qu'il allait lui administrer. Bien qu'elle en eut reçu déjà de nombreuses, les sensations,elles, demeuraient intactes. Ce mélange de frisson avec la hâte de se savoir bientôt libre de respirer plus profondément. Elle avait peur, tremblait un peu, faisait moins la fière lorsqu'elle s'approchait de sa sanction.

C'est les yeux habituellement vissés au sol qu'elle lui fit front. Elle resta attendre ses consignes, voulait-il qu'elle vienne elle même réclamer sa fessée ou allait-il attraper son poignet pour la basculer sur ses jambes ? L'enverrait-il au coin pour faire grimper la pression ou se retrouverait-elle rapidement les fesses nues ? Elle ne le savait jamais à l'avance et cela l'excitait beaucoup.

Etonnement il lui tendit un bout de papier, interloquée elle voulu le lire quand il lui ordonna de le ranger dans la poche de son manteau. Elle s'exécuta, puis sentit qu'il fit glisser son caban sur ses épaules et l'entraîna rapidement sans un mot en dehors de son appartement.

Elle le suivit comme un automate jusqu'à la gare de Rer, où il l'embrassa quand celui ci arriva au quais.

« Entre dans le train, va t'asseoir sagement et quand le rer démarre tu pourras lire le papier que je t'ai donné tout à l'heure. Suis les consignes et reviens moi vite »

Désorientée et perdue elle tenta de lui voler quelques explications et ne reçu en retour qu'une caresse sur la joue et un : « Fais moi confiance »
Elle entra alors dans le train, trouva rapidement une place au deuxième étage afin de pouvoir observer son mentor quitter la gare l'abandonnant à un sort encore inconnu.

Lorsqu'elle prit place elle paniqua de ne pas le voir sur le quais, la revoyait-il chez elle ? Etait-ce sa façon de mettre fin au jeu ?

Elle sentit sa poche vibrée : « Respire tout va bien, sois sage, je compte sur toi »

Isyl pris le papier entre ses mains tremblotantes, il y avait le nom d'une station de métro et une adresse. Rien de plus, rien de moins, le mystère resta entier.

Arrivée à la station indiquée elle sortit son téléphone pour trouver l'adresse sur google maps et ironie du sort dans son mp3 résonnait un air de Chopin et marcha à son destin sur quelques notes

Elle arrêta sa course devant une immeuble haussmannien, sonna au 24 et attendit qu'on vienne lui ouvrir.

C'est un homme d'une cinquantaine bien passée qui lui ouvra, intimidée en ne trouva quoi dire.
" Bonjour, vous êtes Isyl je présume ? »
Elle acquiesca rougissante. L'homme la fit entrer dans son appartement à la décoration, bien que vintage, démodée. Il la dirigea jusque dans le salon où il lui offrit un thé.

« Alors Isyl, savez-vous pourquoi vous êtes là ? »
Elle fit mine d'en avoir aucune idée, bien qu'elle n'est pas idiote, mais elle avait envie de connaître le dénouement de cette aventure. Après tout elle ne voulu pas s'être déplacée pour rien. 

Il lui expliqua qu'il avait été contacté par son fesseur, qu'il lui avait longuement parlé d'elle, de sa spontanéité, sa fraîcheur, sa douceur, mais aussi, et son regard devint plus dur, de ses caprices, de ses sautes d'humeur, de ses provocations, de ses désobéissances … Plus il énonça ses frasques, plus Isyl sentit le rouge lui monter aux joues, les larmes gonfler et ses yeux ne plus quitter le sol.

« Est-ce là un portait véridique Mademoiselle ? »
Elle hocha honteuse la tête
« Je n'ai rien entendu »
« Tout est vrai »
« Je ne vous félicite pas d'agir comme une petite fille mal élevée »
Elle eut envie de lui demander pour qui il se prenait mais se tue, se rappelant la consigne de son fesseur.

Soudain il se leva d'un coup, se mettant face à elle « Voilà ce qu'il va se passer, vous allez aller dans le vestibule, vous y déposerez votre manteau et ajouterez à votre tenue ce qu'il y a dans le petit sachet. Puis vous resterez attendre que je vienne vous chercher »

Elle ne s'était pas trompée sur l'objet de sa visite.

« Est-ce bien clair Mademoiselle ? »
« Oui »
« Pardon ? »
« Bah oui ! »
« Ah non pas ce ton avec moi jeune fille »
« Oui Monsieur »
« Voilà qui est bien mieux, zou ! »

Elle entra dans le vestibule, qu'il referma aussi rapidement qu'elle eut franchis le pas de la porte. S'y trouvait un vieux fauteuil un porte manteau où était accroché un sac en plastique.
Elle déposa proprement son manteau et ouvrit le sachet. C'était des chaussettes hautes en coton blanc. Elle les mit et s'assis.
Elle ne su combien de temps elle resta attendre que son hôte vint la chercher, ce fut juste long.

Quand enfin il arriva, il lui demanda de le suivre dans le salon. Il avait changé l'emplacement du fauteuil qui dorénavant se trouvait au centre de la pièce. Il s'assis et lui demanda de s'approcher.
Ce qu'elle fit.

« Bon dites moi, Isyl, trouvez vous normal pour une jeune femme, qui me semble tout à fait respectable, d'agir de la sorte avec votre mentor ? »
« ... »
« Ne me faites pas perdre mon temps, s'il vous plait. J'attends des réponses de votre part »
« Non »
« Non quoi ? »
« Non ce n'est pas normal d'agir de la sorte »
« D'agir comment ? »
« Comme une petite fille mal élevé »
« Je vous repose donc la question , trouvez-vous normal d'agir de la sorte avec votre mentor ? »
« Non, ce n'est pas normal que j'agisse comme une petite fille avec mon mentor »
« En effet, que ressentez vous à cet instant ? »
« J'ai honte »
« Et pour cause, vous pouvez avoir honte. Dites-moi Isyl que fait-on aux jeunes filles qui se comportent mal ? »
« On les punie » Dit elle se retenant de fondre en larmes
« C'est vrai, on les punie. Mais d'après vous quelle est la meilleure façon de punir une petite fille qui n'en fais qu'à sa tête ? »
« On lui met une fessée »
« Mais encore ? »
« On lui met une fessée déculottée » elle fondit en larmes cette fois.
« Je suis d'accord avec vous, voilà le traitement que je préconise également aux demoiselles qui ne se montrent pas suffisamment sages . Et comme nous sommes sur la même longueur d'ondes c'est ce que je vais vous administrer. Une bonne vieille fessée déculottée sur mes genoux. Prenez place Mademoiselle. »

Elle s'allongea sur ses genoux, elle retint son souffle avant que ne s'abatte la première claque sur ses fesses. Elle arriva rapidement, assez forte pour la faire sursauter.
Elle se demanda comment elle en était arrivée à se retrouver dans cette position sur les genoux d'un vieil homme qu'elle ne connaissait pas. Elle se sentit comme décomposée en petites particules de gène.
La deuxième s'abattit aussi sèche, puis la raclée pris des airs de grosses pluies qui tambourinent sur les fenêtres en automne.

Il marqua un temps d'arrêt pour remonter sa jupe, elle ne pipa mot, mais aurait voulu fuir la situation. Il reprit de plus belle, elle pleurait à chaudes larmes, mortifiée par la honte et la douleur.

Puis vint le moment, celui où elle sentis sa culotte lui glissez entre les jambes, elle se retrouva les fesses à l'air, sans aucune protection. La fessée prit un rythme plus fort et dur, elle n'essaya plus de contenir ses larmes silencieuses. Le temps se figea à cet instant.

La dernière claque retentit.

« Voilà Mademoiselle, vous venez d'être fessée à l'ancienne, je vais vous demander de vous rhabiller et de retourner vous confondre en excuses à votre mentor. J'espère que la leçon sera retenue dorénavant. Reprenez vos affaires et partez »

Elle partit de chez l'homme, tourmentée et déstabilisée.

De retour chez son fesseur, elle ne su comment elle devait se comporter, elle aurait voulu courir dans ses bras, mais elle n'en fit rien. Elle attendit qu'il lui ordonne de venir vers elle. Il lui demanda ce qu'elle avait compris de tout ça. Elle se mit à promettre qu'elle serait sage, qu'elle ferait attention , autant de résolutions qu'elle le pu. Il la pris dans ses bras, elle s'excusa.

« Aller montre moi l'ampleur des dêgats » dit il sans cacher un air amusé
Il l'allongea sur ses genoux , releva sa jupe, baissa sa culotte, et regarda longuement ses fesses écarlates.

6 commentaires:

  1. Joli récit que l'on savoure avec gourmandise! J'avoue humblement (mais chut... je ne voudrais pas que ça s'ébruite!) avoir un petit faible pour ce genre de tenue : chemisier blanc, jupette et chaussette; une petite cravate assortie aux chaussettes et ça devient un délice!
    Il y a juste un détail qui me chiffonne : il est d'abord question d'un homme d'une cinquantaine d'années, et ensuite il est question d'un vieil homme... Il y a donc deux hommes ? hein ? C'est bien ça ?

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    1. Sourire à vous deux ...Comme quoi tout n'est que fonction des rapports à soi-même !

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  2. Ellajenesaisquoi5 février 2017 à 22:38

    Excellent ! Voila un retour flamboyant ;)

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  3. Mon Dieu, que je n'aurais pas aimé vivre cela. Joli récit.

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