dimanche 21 janvier 2018

Pluralité (1) ...



Une récente expérience m'a fait me souvenir que j'avais écris ce texte il y a quelques années, donc en attendant de trouver les mots pour écrire la " récente ", je racle les fonds de tiroirs ;) 
Bon c'est pas le plus réussi :p



Il avait simplement dit
- " Ce weekend, nous allons faire une nouvelle expérience,  j'attends de toi, une obéissance totale. Tout se passera bien, ne t'inquiète pas. "
Après de longues heures à rouler, la voiture s'arrêta devant un petit pavillon, entouré d'un joli jardin fleuri.
Il m'indiqua que nous étions arrivés  avant de me donner quelques consignes :
- " Retire ta robe et ferme ton manteau "
C'est remplie d'angoisse que j'obtempèrais difficilement dans cet espace réduit, sur la siège passager de son auto.
Il m'attrapa par les cheveux pour m'embrasser et entraver mon cou avec mon collier.
- " Écoute moi bien, à partir de maintenant je ne serai plus seul à te dominer. Ce weekend je vais t'exhiber à d'autres,  tu fais ma fierté,  sois en digne. Il arrivera surement des moments où tu ne me verras plus, rassure toi je ne serais pas loin et nous repartirons ensemble.  "
A cette annonce, je me suis sentie frissonnante, et mon corps semblait s'être mis sur pause.
Il semblait l'avoir compris, puisqu'il me redit que tout irait bien, je n'avais qu'à lui faire confiance et obéir.

Après une dernière tendre accolade,  il me fit descendre de la voiture, et me guida vers la porte avec sa main dans ma nuque. Il sonna.
Avant que la porte ne s'ouvre il glissa à mon oreille : " Tu fais vœux de silence à partir de maintenant et jusqu'à ce que nous rentrions "
À ces mots, la porte blanche s'ouvrit,  laissant apparaître une jeune femme, brune, grande et mince. Ses cheveux  tombaient en cascade au-dessous de ses épaules, elle était plutôt jolie et souriante. Elle aussi portait à son cou un collier épais en cuir noir. Elle nous accueillit chaleureusement avant de nous guider vers le salon.

L'endroit était cosy et lumineux, sur les murs des photos de famille m'ont immédiatement rassuré...

Sur le sofa se trouvait un homme, plus âgé, à vue de nez la quarantaine bien tassée.  Il avait un visage avenant, vêtu d'un jean et d'une chemise,  mais le genre de type qui force immédiatement le respect.

D'un simple regard, il fit venir sa soumise qui  s'agenouilla entre ses genoux. La scène ne manqua pas de faire rire mon partenaire,  qui dit que ma place était la même.  Je compris qu'il me fallait adopter la même position quand on l'invita à s'asseoir sur un fauteuil.

- " Bonjour L, je suis Antoine, et ma soumise se prénomme Julie. Je ne te sens pas très à l'aise,  veux-tu quelque chose à boire ?
Je fis un non de la tête avec le signe " merci " de la Langue des Signes
- " D'accord,  comme tu voudras.  Veux-tu au moins retirer ton manteau ?
Prise de panique,  je jeta un regard angoissé à Monsieur.
- " On t'a posé une question " ,  dit-il en tournant la tête vers le couple.
Je me mis alors à balancer la tête frénétiquement de gauche à droite, ce qui amusa l'assemblée.
- "Très bien, pour le moment tu as encore le droit, repris Antoine, nous allons te laisser un petit temps d'adaptation et ne pas te demander trop de choses rapidement."
Je remercia du geste notre hôte,  et il ne manqua pas de dire que je semblais bien dressée,  je sentis Sa main caresser ma tignasse,  comme pour valider les mots de l'homme.

Les hommes prirent un café en racontant des banalités sur notre voyage et la région où il nous avait conduits.
Je m'accrochais à Ses genoux,  comme un coquillage à son rocher.

- " Bon Lui. Et moi allons aller discuter à part, et fignoler ce que nous avons prévu pour ces deux jours.  Julie, ma douce, prends soin du petit animal craintif  veux-tu, tu seras une perle. "

 "Quand à toi, L,  je sais que tu as pour consigne de ne pas parler du weekend, mais quand nous serons absents  tu es libre de parler avec Julie autant que tu le souhaites, d'accord ?"
Instinctivement, je cherchai Son approbation, et n'eut comme réponse un rappel que je devais obéissance aussi bien à lui qu'à Antoine.
J'hocha alors la tête.

Ils partirent tous deux  plutôt complices. La disparition de mon partenaire de mon champs de vision me paniquait plus qu'autre chose, et malgré un regard furtif à Julie, je me demanda ce que je pourrais   bien avoir à lui dire.

Elle semblait  plus expérimentée. Pendant le café,  elle arrivait à anticiper toutes les envies et besoins de son dominant. Je me suis demandée comment j'allais bien pouvoir rivaliser miss parfaite.

Julie s'approcha de moi, pour me demander si j'avais besoin de quelque chose et c'est sans même un regard que je lui répondis : " Non ça va aller, merci " sur un ton légèrement présomptueux.

" Tu sais  tu  n'as pas à craindre mon Maître,  reprit elle d'une voix toute fluette,  ni de moi d'ailleurs,  on te fera aucun mal, et Lui a bien expliqué tes limites,  et nous nous sommes engagés à ne pas aller au-delà. Rassure-toi !"

Elle fit glisser ses doigts sur mon visage mais je recula.
"Oh, excuse-moi, je ne voulais pas être intrusive "
Elle m'énervait déjà, elle semblait trop douce et gentille pour être la vertu incarnée.

Cependant je voulais savoir  : " Comment L'avez-vous connu ? lui demandais-je.
- Il m'a contacté sur Fetlife, comme je n'affiche pas ma relation avec Antoine, il pensait que j'étais sans collier
Je suis restée la regarder, le ventre serré par la jalousie,  me disant intérieurement qu'elle avait un sacré culot pour me dire ça comme ça.
" Ohhhh rassure toi, il ne cherchait pas à me mettre le grappin dessus, mais il m'a parlé de votre désir de plan à trois avec une autre soumise. C'est ainsi que je lui ai dit que j'avais un Maître,  et que nous étions dans la même recherche.  Après deux ou trois échanges,  Antoine et Lui ont commencé à bien s'entendre et se sont dit qu'il y avait peut-être la possibilité de faire quelque chose ensemble.
 Tu es sûre que tu ne veux pas boire quelque chose ? "
-  D'accord"  disais-je, rassurée, je veux bien un verre d'eau finalement, s'il te plait."

Peu à peu la discussion entre nous se fit naturellement, et je commençais à bien vouloir la voir comme la jeune femme adorable qu'elle avait l'air d'être.  Nous nous racontâmes nos histoires respectives,  la rencontre avec nos partenaires et surtout nos premiers pas dans le Bdsm.

Quand les hommes firent leur retour.

Antoine embrassa Julie et la remercia de m'avoir tenu compagnie.
- "Bon maintenant, que tu te sens plus à ton aise, L,  tu vas te lever et retirer ton manteau"

( à suivre ... Et elle est déjà écrite celle là )



7 commentaires:

  1. C'est interdit d'arrêter une histoire à ce moment-là ;D

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  2. Ha oui, on veut la suite, L ! On reste sur notre faim.

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  3. Bonjour
    Êtes vous d'origine étrangère ? Vous avez l'air d'avoir un problème avec la conjugaison des verbes du premier groupe au passé simple. "Je recula" "je me demanda" ...

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    1. Hannnnn mon premier commentaire négatif , je suis émue.
      Sinon en effet il y a de sacrés coquilles ;)

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