jeudi 27 mars 2014

Ils nouèrent des liens invisibles : La mise à nu


Ceci est une histoire fictive

 Elle lui avait fait cet aveu, un de ceux que l'on confesse les joues empourprées, le regard fuyant et d'une voix à peine audible. Qui sonne comme une douce promesse d'instants éphémères dont l'esquisse dévoile la complicité qui les unis.
Pour seule réponse et signe de son accord, elle sentit les lèvres de cet ami se poser sur son front. 

 Première scène : La mise à nu.

Elle reçue l'interdiction de faire sortir le moindre son de sa bouche, et ainsi jusqu'à la fin du jeu.
Il tourna autour de sa poupée, comme pour contenir le désir qui grimpait sous sa ceinture.
D'une intonation sèche il lui demanda de retirer sa robe. Elle fît glisser la fermeture du bout de tissu qui comprimait tout son corps laissant entrevoir la dentelle noir de ses dessous. D'un geste délicat elle retira un à un ses bras pour que finalement le morceau d'écorce tombe au sol.
" Recommence ! " , ordonna t-il.
Elle se revêtit et dans un mouvement long répéta l'opération. Il ramassa l'habit pour le plier sur un coin du lit.

Il revînt se placer derrière elle et dégrafa son soutien-gorge. Elle sentit les bretelles effleurer sa peau avant  qu'il ne révèle son buste totalement nu. Il enveloppa de ses mains les deux dunes qui s'offraient à lui, huma le doux parfum qui se dégageait du cou de sa prise et lui chuchota combien ce qu'il avait sous ses paumes lui plaisait.

Elle laissa sa tête partir en arrière s'accoler contre le thorax de son complice dans une expiration impudique.
Il entoura d'une main sa gorge : " Contrôle toi ! ". Il redressa son pantin et lui fît face. 
Elle tenta timidement de croiser son regard avant de baisser ses yeux aussitôt, pliant sous le poids des pupilles brunes de son soupirant.
" Bien petite effrontée. Je veux que tu ailles t'allonger  " , lui a t-il dit en pointant du doigt le lit.
" Maintenant ! " ajouta t-il.

Elle se dirigea vers l'endroit indiqué et étendît son corps sur l'édredon en satin. Il s'approcha de l'ingénue et lui retira ses escarpins. Puis fît serpenter les bas noirs de la donzelle le long de ses jambes pour les lui en démunir.
Et enfin la déposséda du dernier échantillon d'étoffe qui recouvrait l'ultime parcelle de son corps. Dévoilant ainsi la fleur glabre de son intimité.

Il s'éternisa à regarder la docile poupée qu'il voulait faire d'elle avant de lui dire : "  Place toi au milieu de la pièce à genoux et ne bouge plus "

( à suivre )

J't'ai inventé - Marie Cherrier ( Je suis toujours punie par deezer )

4 commentaires:

  1. Une mise à nu. Mmmmmmm, c'est comme on défait un papier du cadeau,

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    1. Merci pour le clin d'oeil orthographique Mike.
      En effet le déshabillage à quelque chose qui ressemble au déballage d'un cadeau
      Pourtant c'était un joli papier, rires.

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  2. Vous avez des dons de conteuse hors paire, chère Farore et aussi l'art de faire venir l'eau à la bouche. Vivement la suite.

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    1. Ohhh c'est gentil ça, merci Hadrien. Je suis ravie que ça vous plaise.
      Pour la suite, il ne me reste plus qu'à la finir, ce soir ou demain.

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